Origène dit dans sa X e homélie sur la Genèse, citée par la Glose sur le chap. XXIV du même livre: «Rébecca venait chaque jour au puits, chaque jour elle en tirait de l'eau,» etc., et c'est là qu'Eliézer la choisit.

 Il faut remarquer que les trompettes au son desquelles on annonçait le jubilé étaient de cornes de bélier; c'est l'opinion de la plupart des hommes savants, bien que Ribéra (liv. V sur le Temple, chap. XXIV, n° 9 et suivants) pense qu'elles étaient de cornes de taureau.

 Mais le même Tolet dit, liv. VI de sa Somme, chap. XXIV, qu'on avait coutume au jubilé de faire résonner les cornes de bélier et que d' obel on fit le mot jubilé.

 La troisième cause est une trompeuse espérance de vivre et de faire pénitence à la fin de sa vie... «Vivez bien, afin de ne pas mourir mal;» saint Augustin, sermon XXIV sur les Paroles du Seigneur.

 Beaux exemples cités dans la Genèse, chap. XXIV. Rébecca ne soupçonnait rien, et voici qu'Eliézer, auprès [365] de la fontaine, lui demande, etc. C'est la première ouverture, elle entend le messager, écoute sa proposition; Eliézer lui donne ensuite des pendants d'oreilles en or, qui signifient la suavité et la douceur à l'audition de ses paroles, et des bracelets, c'est-à-dire le moyen de les mettre en exécution.