08-Oeuvres de Saint Francois de Sales-Tome VIII-Vol.2-Sermons.html |
A008002432 |
Par exemple, la translation du Sabbat au Dimanche, le jour de la Pâque, le Carême, la permission après un certain temps, d'user du sang des animaux et des chairs de l'animal étouffé. |
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A008002462 |
En effet, il était déjà ordonné dans l'Exode de retrancher du peuple tout violateur du Sabbat; Moïse et Aaron ne savaient toutefois quelle peine infliger à cet homme qui [330] ramassait du bois, soit que cette violation de la Loi leur parût légère, soit qu'ils ne sussent de quel genre de mort la punir. |
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A008002462 |
Il est raconté dans le Livre des Nombres qu' un homme ramassait du bois le jour du Sabbat; sur l'ordre du Seigneur, il fut lapidé. |
09-Oeuvres de Saint Francois de Sales-Tome IX-Vol.3-Sermons.html |
A009000067 |
Et non seulement cela s'est fait en l'Eglise, ains encores en l'ancienne Loy, le jour du Sabbat estant tousjours precedé de plusieurs preparations que l'on faisoit le jour devant.. |
10-Oeuvres de Saint Francois de Sales-Tome X-Vol.4-Sermons.html |
A010000826 |
C'est pourquoy Nostre Seigneur en l'Evangile d'aujourd'huy, demande aux scribes et aux pharisiens: Qui d'entre vous m'arguera de peché? Vous dites que je suis un samaritain, que je bois et mange avec les publicains, [332] que je suis un buveur de vin, que je defends de payer le tribut à Cesar, que je n'observe pas le sabbat; vous me mettez ainsy à sus plusieurs calomnies et impostures, mais respondez-moy, qui est celuy d'entre vous autres qui me reprendra de pechè? Pourquoy donques ne me croyez-vous pas? Il faut sans doute que le mal soit tout en vous, car il n'y en peut avoir en moy.. |
22-Oeuvres de Saint Francois de Sales-Tome XXII-Vol.1-Opuscules.html |
A022000368 |
Au moins ne lairray je poinct passer le Dimanche sans manger ce pain sans levain, vray pain du Ciel; car, comme pourroit le Dimanche m'estre un jour de sabbat et de repos, si je suis privé de recevoir l'Autheur de mon repos eternel?. |
23-Oeuvres de Saint Francois de Sales-Tome XXIII-Vol.2-Opuscules.html |
A023000755 |
Et en réalité, quelle sera la certitude et l'autorité des Saintes Ecritures, si l'on supprime la Tradition, puisque cette certitude et cette autorité peuvent se prouver non par le témoignage de l'Ecriture, mais seulement par la Tradition? Pourquoi appellerons-nous Livres canoniques les Evangiles de Matthieu et de Luc, plutôt que ceux de Thomas et de Nicodème? Et si quelqu'un se met à nier cela et à rejeter, avec nos hérétiques, la Tradition non écrite, comment arriverons-nous à trouver une preuve contre lui? En outre, où étaient donc l'Eglise et la foi de l'Eglise pendant tous les siècles où les matières de foi étaient traitées, non par l'écriture, mais seulement par la parole? Est-ce que l'Eglise n'a pas été antérieure aux Ecritures? Dans quel endroit de l'Ecriture trouveront-ils quelque chose qui nous oblige à croire qu'il faut ajouter foi seulement à ce qui est écrit? Que dire du Baptême des enfants; du Dimanche à sanctifier, de préférence à tout autre jour, en remplacement du Sabbat juif; de la création des Anges, et de tant d'autres choses du même genre dont la croyance est très certaine dans l'Eglise, et même parmi tous les [80] hérétiques, mais dont la preuve par l'Ecriture est tout à fait inexistante? C'est bien autrement, et magnifiquement comme toujours, que parle Augustin: «Je ne croirais pas à l'Evangile, si» l'Eglise ne me disait que c'est l'Evangile.. |