A005000250
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Ce que le medecin fit, et luy ayant tasté le poulz: «Il n'y a plus,» dit il, «aucun remede; devant que le soleil soit couché vous trespasseres.» «Mays que dires vous,» repliqua alhors le malade, «si je suis encor demain en vie?» «Je me feray Chrestien, je vous le prometz,» dit le medecin.
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A005001434
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S t Basile avoit fait un'extreme amitié avec un grand medecin juif, en intention de l'attirer a la foy de N. S.; ce que neanmoins il ne peut onques faire jusques a ce que, estant arrivé a l'article de la mort, il s'enquit du medecin quell'opinion il avoit de sa santé: lequel, luy ayant tasté le poulz, respondit quil n'y avoit plus de remede, et que devant que le soleil fut couché il ne seroit plus en vie.
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