01-Oeuvres de Saint Francois de Sales-Tome I-Les Controverses.html |
A001000526 |
Saint Philippe avoit quatre filles vierges, qu'Eusebe tesmoigne avoir tousjours demeuré telles; saint Pol garda la virginité ou le célibat, aussi firent saint Jan et saint Jaques; et quand saint Pol reprend comme damnables certaines jeunes vefves quæ postquam lascivierint in Christum nubere volunt, habentes damnationem quia primam fidem irritam fecerunt, le Concile 4 de Carthage (auquel se trouva saint Augustin), saint Epiphane, saint Hierosme, avec tout le reste de l'antiquité, l'interpretent des vefves qui, s'estans voüees a Dieu de garder chasteté, rompoyent leur vœu, se lians au mariage contre la foy qu'au paravant elles avoyent donnee au celeste Espoux. |
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A001000773 |
Qu'on prenne en main les Memoyres du sire de Joinville, ou encores celles de Philippe de Commines; on verra que nous avons du tout changé leur langage: qui neantmoins devoient [être] des plus politz de leur tems, estans tous deux nourris en court. |
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A001000996 |
; saint Mathieu met saint Jaques 3., saint Marc le met 2 d: bref, il ni a que saint Philippe, saint Jaques Alphæi et Judas qui ne soient tantost plus haut tantost plus bas. |
02-Oeuvres de Saint Francois de Sales-Tome II-Defense de l'estendart de la Sainte Croix.html |
A002000723 |
Julien l'Apostat leva du Labare ou estendart des Romains la croix que Constantin y avoit fait former, a fin d'attirer les gens au paganisme; ceste mesme haine qu'il portoit a nostre Sauveur le poussa a cest autre dessein: Eusebe escrit que la femme qui fut guerie au toucher de la robbe de Nostre Seigneur, fit peu apres dresser, en memoire de ce benefice, une tres belle statue de bronze devant la porte [204] de sa mayson, en la ville de Cesaree de Philippe, autrement ditte Paneade, ou Nostre Seigneur estoit representé d'un costé avec sa robbe frangee, et de l'autre ceste femme a genoux, tendant la main vers iceluy; Julien sçachant ceci, comme raconte Sozemene, fit renverser ceste statue et mettre la sienne au lieu d'icelle; mays cela fait, un feu descend du ciel qui terrasse et met en pieces la statue de Julien, laquelle demeura toute noircie et comme bruslee jusques au tems de Sozomene. |
04-Oeuvres de Saint Francois de Sales-Tome IV-Vol.1-Traitte de l'amour de Dieu.html |
A004000146 |
J'ay souvent cité le sacré Psalmiste en vers, et ç'a esté pour recreer ton esprit et selon la facilité que j'en ay eu par la belle traduction de Philippe des Portes, abbé de Tiron, de laquelle neanmoins je me suis quelquefois departi: non certes cuydant de pouvoir faire mieux les vers que ce fameux poete, car je serois un grand impertinent si n'ayant jamais seulement pensé a cette sorte d'escrire, je pretendois d'y reuscir en un aage et en une condition de vie qui m'obligeroit de m'en retirer si jamais j'y avois esté engagé; mays en quelques endroitz ou il y pouvoit avoir plusieurs intelligences, je n'ay pas suivi ses vers parce que je ne voulois pas suivre son sens; comme au Psalme CXXXII, il a entendu un mot latin qui y est, des franges de la robbe, que j'ay estimé devoir estre pris pour le collet: c'est pourquoy j'ay fait la traduction a mon gré.. |
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A004000164 |
On celebra l'an 1602 a Paris, ou j'estois, les obseques de ce magnanime prince Philippe Emanuel de Lorraine, duc de Mercœur, lequel avoit fait tant de beaux exploitz contre le Turc en Hongrie, que tout le Christianisme devoit conspirer a l'honneur de sa memoire. |
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A004001068 |
Telz furent, je pense, les sentimens des grans bienheureux Philippe Nerius et François Xavier, quand, accablés des consolations celestes, ilz demandoyent a Dieu qu'il se retirast pour un peu d'eux, puisqu'il vouloit que leur vie parust aussi encor un peu au monde, ce qui ne se pouvoit tandis qu'elle estoit toute cachee et absorbee en Dieu.. |
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A004001096 |
Le bienheureux Philippe Nerius, aagé de quatre vingtz ans, eut une telle inflammation de cœur pour le divin amour, que la chaleur se faysant faire place aux costes, les eslargit bien fort et en rompit la quatriesme et cinquiesme, affin qu'il peust recevoir plus d'air pour se rafraichir. |
05-Oeuvres de Saint Francois de Sales-Tome V-Vol.2-Traitte de l'amour de Dieu.html |
A005000371 |
Or, il creut d'estre inspiré de quitter cette sainte Societé pour se rendre en une Religion formelle, et en fin se resolut a cela: mais le bienheureux Philippe, assistant a sa reception en l'Ordre de saint Dominique, pleuroit amerement; dont estant interrogé par François Marie Tauruse, qui despuis fut Archevesque de Sienne et Cardinal, pourquoy il jettoit ces larmes: «Je deplore,» dit-il, «la perte de tant de vertus.» Et de fait, ce jeune homme si excellemment sage et devot en la Congregation, si tost qu'il fut en la Religion devint tellement inconstant et volage, qu'agité de divers desirs de nouveautés et changemens, il donna par apres des grans et fascheux scandales.. |
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A005000371 |
Un jeune homme portugois nommé François Bassus, estoit admirable, non seulement en l'eloquence divine, mais en la prattique des vertus, sous la discipline du bienheureux Philippe Nerius, en la congreation de l'Oratoire de Rome. |
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A005001323 |
Tel, je pense, estoit le sentiment du grand Bienheureux Philippe Nerius, quand, accablé de consolation, il demandoit a Dieu quil se retirast pour un peu de luy. |
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A005001428 |
S te Catherine de Gennes mourut aussi d'amour et par l'amour; la B. h. Mere Therese aussi mourut pour le moins par l'amour, comm'aussi S te Angele de Foligni, le B. Stanislas, le B. Philippe Nerius et plusieurs autres.. |
07-Oeuvres de Saint Francois de Sales-Tome VII-Vol.1-Sermons.html |
A007000108 |
Oraison funèbre sur le trespas de tres haut et tres illustre prince Philippe Emmanuel de Lorraine duc de Mercœur et de Penthevre, pair de France prince du saint Empire et de Martigues, etc. lieutenant general de l'empereur en ses armees d'hongrie faitte et prononcee en la grande eglise de Nostre Dame de Paris le 27 avril 1602 par messire François de Sales, coadjuteur et esleu evesque de Geneve. |
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A007001324 |
Saint Philippe s'en va par l'inspiration de l'Ange sur le chemin qui descendoit de Hiericho en Gaza; et ecce vir Æthiops, potens, etc. |
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A007001886 |
Si Dieu me donnoit autant d'esprit pour discourir et force a bien dire que j'en desirerois maintenant, pour le service de ceste action publique que nous celebrons pour honnorer la memoire du grand Philippe Emmanuel de Lorraine duc de Mercœur, lieutenant general de l'Empereur en ses armees d'Hongrie, je ne pourrois pas pourtant ni ne devrois vous representer, tres illustre et chrestienne assemblee, la justice du regret que nous avons pour son trespas. |
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A007001907 |
Le prince Philippe Emmanuel duc de Mercœur receut abondamment des biens de la premiere façon, sur lesquelz il bastit un excellent ediffice de perfection de ceux de la seconde sorte; car quant au premier, Dieu le fit naistre de deux maysons des plus illustres, anciennes et catholiques qui soyent entre les princes de l'Europe. |
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A007001912 |
De ceste claire source, laquelle outre infinies alliances reciproques qu'elle a eu avec tous les potentatz du monde, mesmement avec ceste couronne tres chrestienne, avoit donné n'a gueres une mere au grand roy François, de ceste serenissime mayson, dis-je, sortit une tres vertueuse princesse, Jeanne de Savoye, fille de Philippe et seur de Jacques, ducz de Genevois et de Nemours, deux aussi vaillans et vertueux princes que nostre siecle en aÿe veu. |
08-Oeuvres de Saint Francois de Sales-Tome VIII-Vol.2-Sermons.html |
A008000103 |
CLVI. Sermon pour la fête de saint Philippe et de saint Jacques, et pour le cinquième Dimanche après Pâques 247. |
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A008000500 |
Je la donnerai, je ne la rendrai pas, répondit Philippe; et les Athéniens reprirent: Nous ne la recevrons pas comme don, nous la recouvrerons. |
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A008000500 |
Philippe de Macédoine en fit la conquête; les Athéniens demandèrent qu'elle leur fût rendue. |
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A008000822 |
Ce privilège fut octroyé à plusieurs Saints: à Marie-Madeleine, aux saintes [105] Catherine de Sienne et de Gènes, à saint François, et, de notre temps, au bienheureux Philippe. |
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A008003042 |
Philippe, qui videt me, videt et Patrem meum. |
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A008003047 |
MAIS EN 1622, LE 1 ER MAI, FETE DES SAINTS PHILIPPE ET JACQUES ET DIMANCHE DES ROGATIONS, J'AI ECRIT LE SERMON AINSI. |
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A008003057 |
Philippe, qui me voit, voit aussi mon Père. |
09-Oeuvres de Saint Francois de Sales-Tome IX-Vol.3-Sermons.html |
A009000264 |
Et de nostre temps, le bienheureux Philippe Nerius avoit receu cette mesme grace de la divine Bonté; souvent il se bouchoit le nez pour ne sentir une si grande puanteur qui sortoit des pecheurs. |
10-Oeuvres de Saint Francois de Sales-Tome X-Vol.4-Sermons.html |
A010000294 |
Aussi estoyent-ils fiers, bien qu'avec cette difference, qu'Alexandre ne vouloit point recevoir de louanges que pour des choses de grande valeur en elles mesmes, tandis que pour les menues actions qu'il faisoit ou pour les qualités qui estoyent en luy il n'en pretendoit point; au contraire, Philippe ne tiroit sa gloire que des actions basses et petites, comme à bien sçavoir jouer du luth et telles autres bagatelles.. |
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A010000294 |
Or, quoy que son esprit fust non seulement beau ains encores bon et accompagné d'un excellent naturel, si est-ce qu'il avoit enté sur iceluy une tres mauvaise plante, à sçavoir la vanité et appetit de sa propre gloire, qui le rendoit hautain, querelleur, envieux, contentieux et tellement amateur de son excellence qu'il surpassoit en cecy les Philippe et les Alexandre desquels les humanistes parlent tant, nous les representant esgaux en la vaine gloire. |
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A010000295 |
Saint Augustin avoit voirement un courage genereux comme un autre Alexandre, qui cherchoit de la gloire aux actions hautes et relevées, mais encores en prenoit d aux petites, comme Philippe; et passant plus outre, il en tiroit aussi des choses qui de soy estoyent mauvaises, voire du mensonge mesme, ainsy qu'il le raconte au livre de ses Confessions. |
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A010000749 |
Partant, appellant à soy saint Philippe, il luy dit: Ces pauvres gens s'en vont defaillir si on ne les secourt de quelques vivres: où pourrions-nous trouver de quoy les sustenter? Ce qu'il ne demandoit pas par ignorance, ains pour le tenter.. |
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A010000751 |
Nostre Seigneur tenta donques saint Philippe, lequel n'estant pas encores confirmé en la foy et en la croyance de la toute puissance de son Maistre, luy respondit comme en rejettant la proposition: O vrayement, deux cens deniers de pain ne suffiroyent pas pour en donner à chacun un morceau. |
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A010000753 |
Nostre Seigneur tenta saint Philippe pour le faire humilier, ce qu'il eut bien occasion de faire apres avoir donné une response si pleine de prudence humaine. |
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A010000755 |
Nostre Seigneur, nonobstant que saint Philippe et saint André affirmassent que ce n'estoit rien des cinq pains et des deux poissons pour cette multitude, ne laissa pas de dire qu'on les luy apportast, et commanda à ses Apostres de faire asseoir le peuple. |
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A010000876 |
Il y a differentes opinions sur ce sujet: les uns pensent que [356] c'estoit saint Jacques et saint Philippe; les autres, saint Jean et saint Pierre; en somme chacun tient son parti, mais personne ne sçait lesquels ils furent.. |
12-Oeuvres de Saint Francois de Sales-Tome XII-Vol.2-Lettres.html |
A012000021 |
CXXIX. A M. Philippe de Quoex. |
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A012000696 |
J'ai éprouvé une très grande consolation de la lettre que Votre très Révérende Paternité a daigné m'adresser par M. Philippe de [54] Quoex, et cela pour plusieurs raisons; mais particulièrement parce que j'ai compris par son contenu que non seulement vous me conservez un spécial souvenir, mais aussi que vous avez pour toute cette province une singulière sollicitude. |
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A012001518 |
J'ai appris seulement ces jours passés que Votre Seigneurie Révérendissime m'avait envoyé la Vie du Bienheureux Philippe et qu'elle [160] s'était égarée en route; cette perte m'est bien désagréable et dommageable, soit à cause du donateur soit à cause du don. |
14-Oeuvres de Saint Francois de Sales-Tome XIV-Vol.4-Lettres.html |
A014000182 |
DCX. A M. Philippe de Quoex. Pension ou dot requise pour les postulantes de la Visitation. |
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A014000197 |
DCXXV. A M. Philippe de Villers. |
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A014000213 |
DCXLI. A M. Philippe de Quoex. |
15-Oeuvres de Saint Francois de Sales-Tome XV-Vol.5-Lettres.html |
A015000023 |
DCLXII. A M. Philippe de Quoex (Fragment). |
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A015000087 |
DCCXXVI. A M. Philippe de Quoex. |
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A015000116 |
DCCLIV. A M. Philippe de Quoex. |
16-Oeuvres de Saint Francois de Sales-Tome XVI-Vol.6-Lettres.html |
A016000077 |
CMXXXVII. A M. Philippe de Quoex. |
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A016000098 |
CMLVII. A M. Philippe de Quoex. |
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A016000099 |
Mémoire pour M. Philippe de Quoex concernant Madame des Gouffiers (Fragment). |
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A016000248 |
C. Lettre de M. Philippe de Quoex a son frère Claude. |
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A016002157 |
Salues, je vous supplie, cherement de ma part le P. Grangier et le P. de Vilars, que j'honnore tous deux de toutes mes affections, comm'aussi le bon P. Philippe, en la bienveuillance duquel vous estes obligee de me conserver, puisque c'est par vostre entremise que j'y suis entré. |
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A016002193 |
Je salue tous-jours le P. Granger, le P. de Vilars, le P. Philippe et encor vos hostesses, ces bonnes Dames de la Presentation et nostre M me Vulliat.. |
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A016003464 |
PHILIPPE DE QUOEX.. |
17-Oeuvres de Saint Francois de Sales-Tome XVII-Vol.7-Lettres.html |
A017000092 |
MCLXIV. A M. Philippe de Quoex (Fragment). |
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A017001918 |
Je salue humblement M. de Saint Nizier, et le R. P. Philippe; et vous prie, quand vous verres le [193] R. P. Recteur, de l'asseurer de ma tres humble et sincere affection. |
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A017002010 |
Je prends toutes ces mesures parce que M. Philippe de Quoex, [203] qui obtint ces Indulgences, nous manda de Rome qu'il était très difficile d'en obtenir d'autre façon. |
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A017002294 |
Si je ne vous escris plus avant vostre depart, je vous prie de saluer le R. P. Recteur et le P. Grangier, et les PP. Monet et Fichet; item, le P. Philippe, monsieur de Saint Nizier et tous ceux qui me font la faveur de m'aymer.. |
18-Oeuvres de Saint Francois de Sales-Tome XVIII-Vol.8-Lettres.html |
A018000015 |
MCCCX. A M. Philippe de Quoex. |
19-Oeuvres de Saint Francois de Sales-Tome XIX-Vol.9-Lettres.html |
A019000383 |
dans la chambre de saint Philippe de Néri.. |
20-Oeuvres de Saint Francois de Sales-Tome XX-Vol.10-Lettres.html |
A020000207 |
MCMXXXIV. A M. Philippe Sanguin de Roquencourt. |
22-Oeuvres de Saint Francois de Sales-Tome XXII-Vol.1-Opuscules.html |
A022001012 |
PHILIPPE DEQUOEX,. |
23-Oeuvres de Saint Francois de Sales-Tome XXIII-Vol.2-Opuscules.html |
A023001046 |
Quant à Philippe du Plessis-Mornay, dans son traité français De l'Eglise, qui plaît tant aux calvinistes, il soutient que la [136] vocation de Luther, de Zwingle et des autres fameux hérétiques de notre temps, ne provient pas de Dieu immédiatement et extraordinairement, comme le pense Calvin, ni médiatement «des magistrats charnels,» comme l'enseigne Luther, mais médiatement des Evêques catholiques. |
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A023001381 |
Il est évident que ce n'est pas sous l'impulsion divine qu'il a commencé toute l'affaire (bien qu'il se vante ailleurs, comme le font tous les hérétiques, d'avoir été appelé par Dieu), mais que ç'a été par un entraînement [213] humain et tout à fait charnel: «C'est,» dit-il lui-même, «par hasard, non volontairement et à dessein, que je me suis jeté dans ces agitations; j'en atteste Dieu lui-même.» Qu'y a-t-il de plus opposé à une impulsion divine que ce qui arrive par hasard? Quoi de plus clair, d'après les paroles ci-dessus, que notre apostat s'est jeté, non dans la prédication pacifique de l'Evangile, mais dans les agitations? Et il n'est pas le seul à affirmer cela; Philippe Mélanchton, fameux luthérien, s'exprime ainsi: «Tels ont été les commencements de cette controverse dans laquelle Luther, ne soupçonnant ou ne rêvant rien au sujet du changement futur des rites, ne répudiait pas même absolument les Indulgences, mais y réclamait seulement de la modération. |
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A023001388 |
Qui croira jamais que ces lèvres trompeuses d'un Luther parlant d'un cœur double, ont été choisies par Dieu pour allumer de nouveau dans le monde la lumière de l'Evangile! Où a-t-on jamais vu ou lu qu'une hérésie ait eu des origines si basses et plus exécrables que celle où tout a commencé, non sous l'impulsion d'un motif sérieux et volontairement, mais par l'effet du hasard; par haine de Dieu, non par amour; au moyen de mensonges et d'hypocrisie, non pour la vérité? Quant à son auteur, c'était un homme fauteur de troubles et tellement violent, que, au témoignage de Philippe Mélanchton, non seulement Erasme, mais aussi le duc Frédéric, soud la protection et les auspices duquel Luther lança [219] son aventure tragique, lui souhaitaient une douceur et une modération que lui-même reconnaissait lui faire défaut, en avouant qu'il agissait sans être en pleine possession de soi-même.. |
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A023002492 |
Le premier, saint Jaques et saint Philippe, Apostres.. |
24-Oeuvres de Saint Francois de Sales-Tome XXIV-Vol.3-Opuscules.html |
A024000396 |
Reverend sieur messire Philippe de Quoex, prestre, né en loyal mariage et noble, tant de la part de son pere que de sa mere ayant presenté des lettres d'institution et provision obtenues de Nous le 6 janvier 1615, pour le [23] canonicat lhors vacant en Nostre Eglise par le deces de feu R. S r Claude Estienne Nouvelet, decedé en l'an 1613, au mois d'octobre, au venerable Chapitre de Nostre ditte Eglise: les RR. SS rs Louis de Sales, Prevost, Jean François de Sales, chantre, Estienne de la Combe, sacristain, Jean Favre, Marc Anthoine de Valence et Janus des Oches, deputés par iceluy Chapitre de Nostre Eglise, se sont presentés devant Nous et, avec les termes et reverence convenables, Nous ont fait plusieurs remonstrances, requisitions et protestations, tant pour la conservation du droit quilz ont d'eslire, nommer et instituer es canonicatz et præbendes de Nostre ditte Eglise es mois de mars, juin, septembre et decembre, comm'aussi pour l'observation des autres privileges et prerogatives desquelles Nostre ditte Eglise et le Chapitre ont accoustumé de jouir... [24] Toutes lesquelles remonstrances, requisitions et protestations Nous avons declairé et declairons, tant pour Nous que pour Nos successeurs quelconques:. |
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A024000397 |
Premierement, que Nous avons esleu et institué le susnommé M re Philippe de Quoex du canonicat et præbende vacans, en vertu de l'alternative [accordée] par nos Saintz Peres aux Evesques et autres Ordinaires residens actuellement en leurs eglises; comme d'ores en avant Nous voulons, en acceptant laditte alternative, jouïr du benefice d'icelle, sauf neanmoins es mois de juin et de decembre, esquelz Nostre alternative auroit lieu si le droit d'eslire et instituer esditz mois n'appartenoit a Nostre dit Chapitre: esquelz mois de juin et de decembre Nous ne pretendons de prouvoir, non plus qu'es autres deux mois de mars et de septembre: advouant, reconnoissant et declairant par ces presentes que ledit droit d'eslire, nommer et instituer es canonicatz et præbendes de Nostre ditte Eglise, qui sont venus, viennent ou viendront a vacquer esditz quatre mois de mars, juin, septembre et decembre, appartient purement et solidairement au Chapitre d'icelle Nostre Eglise. |
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A024002801 |
Et c'est [pour], au nom de mon dict Seigneur le Reverendissime Evesque, prester la fidelité a Serenissime Monseigneur le Prince de Piemont; et c'est suivant et a la forme teneur de la fidelité prestee personnellement par mon dict Seigneur le Reverendissime le premier may mil six cent et troys, par l'acte signé Boursier, a feu de tres heureuse memoyre Monseigneur le Prince (que Dieu absolve) Philippe Emanuel; et fere tout ainsy que si mon dict Seigneur le Reverendissime estoyt present, et de telle fidelité en retirer acte duement signé et aultrement fayre comme le fait le requiert. |
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A024004124 |
PHILIPPE DE QUOEX.. |
25-Oeuvres de Saint Francois de Sales-Tome XXV-Vol.4-Opuscules.html |
A025001652 |
c) En écrivant à Philippe de Quoex le 20 juillet 1610, le Saint lui dit (tome XIV, p. 329): «Quant aux Regles, voyci le sommaire, en attendant de vous faire avoir un double de toutes.» Dans le courant de ce mois, peut-être, il dut faire quelques retouches à son Manuscrit pour le donner ensuite à transcrire.. |
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A025001663 |
a) Si l'on compare avec ce Manuscrit la lettre du 20 juillet à Philippe de Quoex (tome XIV, p. 328), on peut faire plus d'un rapprochement [205]: des deux côtés, mention des Congrégations instituées par «le Bienheureux Cardinal Borrhomee;» mêmes heures indiquées pour le lever et le coucher, et à peu près mêmes termes touchant la clôture.. |
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A025002186 |
Or, entre ces simples Congregations, il y en a esquelles on ne s'oblige ni par vœu, ni par serment, ni par oblation, ains seulement par une simple volontaire entree par laquelle on se range en icelles, ainsy que l'on fait en la Congregation [305] de l'Oratoire de Romme, en laquelle non seulement on ne fait point de vœu, ni de serment, ni d'oblation manifeste, mays il est mesme expressement ordonné que jamais nul de ceux qui y sont n'ayt a pretendre d'introduire aucune telle obligation, puisque l'intention du bienheureux Philippe, leur Instituteur, n'avoit jamais esté d'advis que cela fust. |
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A025002221 |
Il y a des Congregations esquelles on n'est obligé ni par vœu, ni par serment, ni par oblation, ains seulement par une simple et volontaire entree, par laquelle en effect on se joint a icelles: comme l'on fait en la Congregation de l'Oratoire de Romme, en laquelle non seulement on ne fait point de voeu, ni de serment [305], ni d'oblation manifeste, mays il est expressement ordonné que jamais nul de ceux qui y sont ne puisse pretendre d'introduire aucun lien de semblable nature; telle ayant esté l'intention du grand Bienheureux Philippe Nerie, l'Instituteur. |
26-Oeuvres de Saint Francois de Sales-Tome XXVI-Vol.5-Opuscules.html |
A026000503 |
Et passant plus avant, par ce qu'entre ceux qui se dedient a l'unique service de Dieu, les uns le font par des simples oblations qui se font par maniere de protestation et declaration d'une volonté absolue et resolue, comme font la pluspart des Oblatz de saint Ambroyse, les Dames de la Tour des Miroüers de la Congregation de sainte Françoise a Romme, les vierges de Sainte Ursule, et comme faysoient les hommes et femmes du Tiers Ordre de Saint François, les Peres de la Congregation de l'Oratoire, et plusieurs tressaintes societés que Dieu a grandement benies et illustrees de plusieurs Saintz et Saintes, comme de sainte Catherine de Sienne et de Gennes, de sainte Angele de Foligni, de sainte Elizabeth d'Ongrie, saint Elzear, saint Ives, sainte Françoise (et en nostr'aage, du B. P. Philippe Nerius), sainte Geneviefve. |
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A026000509 |
L'isle Halonesus avoit esté aux Atheniens, mais les pirates la leur occuperent; sur lesquelz Philippe, Roy de Macedoine, l'ayant prise, les Atheniens la luy demanderent, et il consentit de la leur donner, mais non pas de la rendre; au contraire, les Atheniens ne la vouloient pas prendre, mais reprendre. |
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A026001011 |
Item, la différence entre Philippe et Alexandre, comme on peut le voir dans Plutarque: c'est que Philippe tirait gloire de tout; Alexandre, des grandes actions seulement. |