03-Oeuvres de Saint Francois de Sales-Tome III-Introduction a la vie devote.html |
A003000566 |
Helas, si une puce en nostre oreille, si la chaleur d'une petite fievre nous rend une courte nuit si longue et ennuyeuse, combien sera espouvantable la nuit de l'eternité avec tant de tourmens! De cette eternité, naissent le desespoir eternel, les blasphemes et rages infinies.. |
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A003000965 |
On s'excuse sur la charge des enfans qui presse, sur la sagesse qui requiert qu'on s'establisse en moyens: jamais on n'en a trop, il se treuve tous-jours certaines necessités d'en avoir davantage; et mesme les plus avares, non seulement ne confessent pas de l'estre, mays ilz ne [185] pensent pas en leur conscience de l'estre; non, car l'avarice est une fievre prodigieuse, qui se rend d'autant plus insensible qu'elle est plus violente et ardente. |
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A003000966 |
Celuy qui desire ardemment, longuement et avec inquietude de boire, quoy qu'il ne veuille pas boire que de l'eau, si tesmoigne-il d'avoir la fievre.. |
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A003000968 |
Si vous affectionnes fort les biens que vous aves, si vous en estes fort embesoignee, mettant vostre cœur en iceux, y attachant vos pensees et craignant d'une crainte vive et empressee de les perdre, croyes-moy, vous aves encor quelque sorte de fievre; car les febricitans boivent l'eau qu'on leur donne avec un certain empressement, avec une sorte d'attention et d'ayse que ceux qui sont sains n'ont point accoustumé d'avoir: il n'est pas possible de se plaire beaucoup en une chose, que l'on n'y mette beaucoup d'affection. |
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Tandis que vous aves dansé, plusieurs ames sont decedees en grande angoisse; mille milliers d'hommes et femmes ont souffert des grans travaux, en leurs lictz, dans les hospitaux et es rües: la goutte, la gravelle, la fievre ardente. |
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A003001298 |
Si vous pouves descouvrir vostre inquietude a celuy qui conduit vostre ame, ou au moins a quelque confident et devot ami, ne doutes point que tout aussi tost vous ne soyes accoisee; car la communication des douleurs du cœur fait le mesme effect en l'ame que la saignee fait au cors de celuy qui est en fievre continue: c'est le remede des remedes. |
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A003001737 |
Helas si une puce en nostre oreille, si la chaleur d'une petite fievre nous rend une courte nuict si longue, et ennuyeuse, combien sera espouventable la nuict de l'eternité avec tant de tourments? De cette eternité naissent le desespoir eternel, les blasphemes et rages infinies.. |
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A003002025 |
Celuy qui desire ardemment, longuement et avec inquietude de boire, quoy qu'il ne vueille boire que de l'eau, si tesmoigne il d'avoir la fievre. |
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A003002028 |
Si vous affectionnez fort les biens que vous avez: si vous en estes fort embesoignée, y mettant vostre cœur, y attachant vos pensées, et craignant d'une crainte vive et empressée de les perdre, croyez moy, vous avez encore quelque sorte de fievre. |
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A003002173 |
Si vous pouvés decouvrir vostre inquietude à celluy qui conduit vostre ame, ou au moins à quelque confident et devot amy, ne doutez [133*] point que tout aussi tost vous ne soyez accoisée: car la communication des douleurs du cœur fait le mesme effet en l'ame, que la seignée fait au corps de celuy qui est en fievre continue; c'est le remede des remedes.. |
05-Oeuvres de Saint Francois de Sales-Tome V-Vol.2-Traitte de l'amour de Dieu.html |
A005000235 |
En un homme dormant, il semble que toutes ses habitudes dorment avec luy, et qu'elles se resveillent aussi avec luy; ainsy donq, l'homme juste mourant subitement, ou accablé d'une mayson qui luy tumbe dessus, ou tué par le foudre, ou suffoqué d'un catherre, ou bien mourant hors de son bon sens par la violence de quelque fievre chaude, il ne meurt certes pas en l'exercice de l'amour divin, mais il meurt neanmoins en l'habitude d'iceluy; dont le Sage a dit: Le juste, s'il [37] est prevenu de la mort, il sera en refrigere; car il suffit pour obtenir la vie eternelle de mourir en l'estat et habitude de l'amour et charité.. |
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A005000563 |
La fille d'un excellent medecin et chirurgien estant en fievre continue, et sachant que son pere l'aymoit uniquement, disoit a l'une de ses amies: Je sens beaucoup de peine, mais pourtant je ne pense point aux remedes, car je ne sçai pas ce qui pourroit servir a ma guerison; je pourrois desirer une chose et il m'en faudroit une autre: ne gaigne-je donq pas mieux de laisser tout ce soin a mon pere, qui sçait, qui peut et qui veut pour moy tout ce qui est requis a ma santé? J'aurais tort d'y penser, car il y pensera asses pour moy; j'aurois tort de vouloir quelque chose, car il voudra asses tout ce qui me sera proffitable: seulement donq j'attendray qu'il veuille ce qu'il jugera expedient, et ne m'amuseray qu'a le regarder quand il sera pres de moy, a luy tesmoigner mon amour filial et luy faire connoistre ma confiance parfaite. |
06-Oeuvres de Saint Francois de Sales-Tome VI-Les vrays entretiens spirituels.html |
A006000138 |
Il faut de plus remarquer qu'il y a des choses esquelles il faut joindre la volonté de Dieu signifiée à celle de son bon plaisir: comme si je tombe malade d'une grosse fievre, je voy en cest evenement que le bon plaisir de Dieu est que je demeure en indifference de la santé ou de la maladie; mais la volonté de Dieu signifiée est que moy, qui ne suis pas sous l'obeissance, j'appelle le medecin et que j'applique tous les remedes que je puis (je ne dis pas les plus exquis, mais les communs et ordinaires), et que les Religieux, qui sont sous un Superieur, reçoivent les remedes et traittement qui leur sont presentés, en simplicité et soubmission; car Dieu le nous a signifié en ce qu'il donne la vertu aux remedes, la Sainte Escriture le nous enseigne en plusieurs endroits et l'Eglise l'ordonne. |
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A006000521 |
Si vous avez une Sœur malade de la fievre tierce seulement, et qu'un jour de feste son acces la deust prendre pendant la Messe, vous pouvez et devez perdre la Messe pour demeurer aupres d'elle, bien qu'en la laissant seule il ne luy en deust point arriver de mal; car voyez-vous, la charité et la sainte douceur de nostre bonne Mere l'Eglise sont par tout surnageantes. |
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A006000636 |
Ceste bonne femme, estant dans le lict avec une grosse fievre, pratiqua plusieurs vertus; mais celle que j'admire le plus est ceste grande remise qu'elle fit d'elle-mesme à la providence de Dieu et au soin de ses superieurs, demeurant en sa fievre, tranquille, paisible et sans aucune inquietude, ni sans en donner à ceux qui estoyent aupres d'elle. |
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A006000638 |
Mais quand on a du mal sans honneur, ou que le deshonneur mesme, l'avilissement et l'abjection sont nostre mal, que d'occasions d'exercer la patience, l'humilité, la modestie et la douceur d'esprit et de cœur! Ayons donc un grand soin, comme ceste bonne femme, de tenir nostre cœur en douceur, faisant profit comme elle de nos maladies; car elle se leva si tost que Nostre Seigneur eut chassé la fievre, et le servit à table. |
07-Oeuvres de Saint Francois de Sales-Tome VII-Vol.1-Sermons.html |
A007001956 |
Mais estant a Noremberg il fut saysi d'une fievre pestilente, laquelle jettant le pourpre luy fit connoistre des le troysiesme jour qu'elle devoit finir ses peynes et labeurs et qu'elle luy serviroit de barque pour passer le trait de ceste mortalité. |
09-Oeuvres de Saint Francois de Sales-Tome IX-Vol.3-Sermons.html |
A009001064 |
L'on n'a pas la fievre ni quelque grande maladie dangereuse, mais le corps est tellement entaché de cette lepre qu'il en est tout foible et abattu; je veux dire que l'on n'a pas de grandes imperfections et qu'on ne fait pas de grandes fautes, mais on en commet tant de petites et l'on fait tant de petits manquemens que le cœur en demeure tout langoureux et affoibli. |
10-Oeuvres de Saint Francois de Sales-Tome X-Vol.4-Sermons.html |
A010000230 |
Au bout de vingt cinq jours l'enfant fut saisie d'une fievre continue qui luy dura cinq jours, apres lesquels elle mourut et Nostre Dame la vint reprendre.. |
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A010000232 |
De plus, si vous voulez que la Vierge vous visite comme la petite Muse, il faut faire une transformation interieure, laquelle ne se peut operer sans endurer quelque chose, ce qui nous est representé par la chaleur de la fievre que supporta cette enfant. |
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A010000691 |
Et luy ayant presenté leur requeste, Nostre Seigneur s'approcha du lit de la malade, et se penchant sur elle il la regarda, et l'empoignant par la main, commanda à la fievre de la quitter, ou, comme dit saint Luc, il tança la fievre, et elle la quitta; lors cette bonne femme se voyant saine se leva et les servit à table. |
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A010000697 |
Lors que Nostre Seigneur commanda à la fievre de la quitter il monstra sa toute puissance, faisant voir qu'il estoit maistre de la maladie comme de la santé et que c'est à luy à qui toutes choses obeissent. |
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A010000697 |
Mais il reprint la fievre et se courrouça contre elle en la chassant, comme s'il eust voulu dire: Comment ose-t-elle demeurer au lieu où est le Medecin et la medecine de vie? Que ne s'enfuit-elle en ma presence sans attendre que je luy en fasse le commandement? Il est escrit que Dieu se courrouça contre la mer Rouge de ce qu'elle ne s'estoit pas dessechée; comme si l'on vouloit dire: La volonté de Dieu estant que la mer Rouge fust à sec, il la reprint, l'arguant de ce qu'elle ne s'estoit dessechée avant mesme qu'il le luy eust commandé. |
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A010000704 |
Comme elle est tranquille et paisible! Voyez-vous, elle avoit une grande fievre qui la retenoit dans le lit et la travailloit grandement, d'autant que c'est le propre de cette maladie; neanmoins elle demeure sans aucune inquietude et sans en donner à ceux qui estoyent aupres d'elle; car l'Evangeliste n'en fait aucune mention, ains dit seulement qu'elle estoit dans son lit avec la fievre. |
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A010000713 |
Nostre febricitante en faisoit de mesme: Vous m'avez envoyé la fievre, et je l'ay receuë, et me suis sousmise à vostre justice et à vostre misericorde. |
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A010000714 |
Elle tesmoigne par là qu'elle est autant contente de l'une que de l'autre, et qu'elle ne veut point estre quitte de sa fievre que lors qu'il plaira à son Dieu. |
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A010000716 |
Le second est la douceur, resignation et modestie de cette femme, et le troisiesme, le soin qu'elle eut de faire profit de sa maladie; car elle se leva quand Nostre Seigneur eut chassé sa fievre et le servit à table. |
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A010000719 |
Cette parole fut secrette, neanmoins ayant esté ouye du [295] Sauveur il regarda la malade qui le regardoit; puis, s'approchant de son lit, il l'empoigna par la main, et se faschant contre la fievre luy commanda de la quitter; soudain elle fut guerie, et se levant de ce pas, elle l'alla servir à table.. |
12-Oeuvres de Saint Francois de Sales-Tome XII-Vol.2-Lettres.html |
A012002751 |
Ceux qui ont la fievre ne treuvent nulle place bonne; ilz n'ont pas demeuré un quart d'heure en un lict qu'ilz voudroyent estre en un autre: ce n'est pas le lict qui en peut mais, c'est la fievre qui les tourmente par tout. |
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A012002751 |
Une personne qui n'a point la fievre de la propre volonté se contente de tout; pourveu que Dieu soit servi, elle ne se soucie pas en quelle qualité Dieu l'employe: pourveu qu'il face sa volonté divine, ce luy est tout un.. |
13-Oeuvres de Saint Francois de Sales-Tome XIII-Vol.3-Lettres.html |
A013000327 |
Frere Jean m'a treuvé au sortir d'une fievre continue, de laquelle les effetz ne me permettent en cor de vous escrire que par la main d'autruy, combien que je vous salue et souhaitte mille benedictions du propre fons de mon cœur. |
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A013001204 |
Despuis mon retour de la visite, j'ay eu quelque ressentiment de fievre catarrheuse; nostre medecin n'a point voulu m'ordonner autre remede que le repos, et je luy ay obei. |
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A013001742 |
Ouy da, je vous en sçay bon gré de bien aymer vostre fievre tierce. |
14-Oeuvres de Saint Francois de Sales-Tome XIV-Vol.4-Lettres.html |
A014001237 |
Vostre voysine peut fort loüablement payer derechef ce qu'elle ne doit pas, pour eviter le mal d'un proces ou d'une discorde a son mary, si la somme n'estoit pas fort importante; car, si pour le preserver d'une fievre corporelle, elle peut bien a son insceu employer de l'argent, pourquoy non pour divertir une fievre spirituelle?. |
15-Oeuvres de Saint Francois de Sales-Tome XV-Vol.5-Lettres.html |
A015000141 |
— « Nostre fievre » et « nostre teste. |
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A015000292 |
Au demeurant, nostre bonne fille se porte mieux icy que nous n'eussions presque sceu esperer; ell'a bien eü un petit acces de fievre ces jours passés, mais ce n'a esté que cela. |
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A015000351 |
Je me res-joüys dequoy vostre fievre a cessé avant que j'en aye sceu le commencement. |
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A015002120 |
Comme vous portes vous, je vous prie, a ce matin? car hier vous fustes toute lasse et attachee de nostre fievre; [218] et je puis bien mieux dire de nostre fievre que ma Seur Milletot de nostre teste. |
16-Oeuvres de Saint Francois de Sales-Tome XVI-Vol.6-Lettres.html |
A016000722 |
Maintenant, vous pouves penser si je puis bien satisfaire a vostre demande, puysqu'a la foiblesse ordinaire de mon esprit, l'extraordinaire de mon cors, accablé des lassitudes que la fievre m'a laissees, apporte un nouveau [51] surcroist d'imbecillite. |
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A016000800 |
Il y a un mois, ma tres chere Seur, que je fus saysi d'une fievre, laquelle m'a presque tous-jours occupé [62] jusques a present, et tandis, j'ay receu trois de vos lettres par diverses voyes. |
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A016001683 |
La chere niece est accouchee heureusement d'un gros garçon, bien nourri et fort vif, et delivree de sa fievre et de ses autres incommodités. |
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A016002243 |
Et donq, Vostre Grandeur ne seroit elle pas infiniment marrie de se treuver tant esloignee de Son Altesse et de ses Estatz? Ell'a voyrement commandé que le sieur de la Grange fit passer ses trouppes dela les montz, qui est un bon tesmoignage de la perseverance de Vostre [254] Grandeur au devoir qu'ell'a envers sadite Altesse; mais d'en esloigner sa personne tandis que la fievre de la guerre est en ses Estatz et qu'on ne sçait si Dieu permettra que nous y voyons arriver des acces perilleux, je ne sçai, Monseigneur, ce que l'on en pourra juger, au prejudice de l'affection que je sçai bien neanmoins estre immuable dans vostre cœur.. |
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A016002857 |
Hé! Dieu, qui se plaist a tesmoigner sa vertu et sa force en nos infirmités, soit a jamais au milieu de vostre ame pour la tenir enflammee de ce saint amour celeste; qu'il arde emmi les espines et les brusle sans les consumer, affin que l'ardeur de cette fievre amoureuse du Sauveur vous rende douce la fievre ou les restes de la fievre douloureuse que vous aves tant souffert. |
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A016002999 |
Si Dieu a exaucé mes vœux, vous releveres avec un grand accroissement de santé, et sur tout de sainteté; car souvent on sort de telz accidens avec ce double advantage, la fievre dissipant les mauvaises humeurs du cors, et espurant celles du cœur, en qualité de tribulation provenante de la main de Dieu.. |
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A016003121 |
Je ne veux pas nier que je ne sois marri de vostre fievre; mays ne vous mettes nullement en peyne de ma peyne, car vous me connoisses: je suis homme pour souffrir, sans souffrir, tout ce qu'il plaira a Dieu faire de vous comme de moy. |
17-Oeuvres de Saint Francois de Sales-Tome XVII-Vol.7-Lettres.html |
A017000794 |
Madame Favre est Superieure a Lion et exerce des-ja sa charge; M me de Brechard est un peu mieux, mais tous-jours en fievre et en flux. |
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A017000806 |
Je vous diray seulement, qu'a mon advis, nostre Seur Jeanne Charlotte est maintenant toute hors de danger, bien qu'ell'ayt encor son flux, car c'est avec tant de diminution de fievre, quil ny paroist presque plus, et si, elle commence fort a manger. |
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A017001385 |
Souffrés toute vostre fievre en Dieu, et la souffrance vous sera heureuse, ma tres chere grande Fille.. |
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A017002079 |
Cela m'a donné la fievre encor ce soir, avec beaucoup d'inquietude; mais ce matin je me porte bien de tout le reste, hormis de la bouche, et en somme je sens perceptiblement que ceci n'est rien et, pour un peu de retraitte, j'en seray quite. |
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A017002208 |
J'ay esté, de vray, entre sain et malade quelques jours, mais je n'ay pourtant eu qu'un acces de fievre. |
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A017002533 |
Je considerois au soir, selon la foiblesse de mes yeux, cette Reyne mourante d'un dernier acces d'une fievre plus suave que toute santé, qui est la fievre d'amour, laquelle, desseehant son cœur, en fin l'enflamme, l'embrase et le consomme, de sorte qu'il exhale son saint esprit, lequel s'en va droit entre les mains de son Filz. |
18-Oeuvres de Saint Francois de Sales-Tome XVIII-Vol.8-Lettres.html |
A018000397 |
Ce pauvre garçon est mort le premier jour de son arrivee en ce païs-la, d'une fievre pestilentielle, dans le sein de l'Eglise, muni des Sacremens receus avec grand sentiment de religion, sous la direction du bon Pere D. Juste. |
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A018000460 |
Une chose en tout ceci me donne de la peine: c'est que je laisse mon frere de Boysi fort malade d'une fievre tierce, et que sil est vray que Monseigneur l'Archevesque de Lyon aille ambassadeur a Rome, il se pourroit faire quil passast les mons pendant ce tems-la; ce que toutefois m'est difficile a croire, puisque, comme je pense, il voudra voir le Roy son maistre avant son depart.. |
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A018002330 |
Conservés-vous bien parmi cette fievre salutaire. |
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A018003257 |
Seulement, ma tres chere Seur, il luy faut tesmoigner une totale negligence et un parfait mespris de toutes ses revelations et visions, tout ainsy que si elle racontoit des songes ou des resveries d'une fievre chaude, sans s'amuser a les refuter ni combattre; ains au contraire, quand elle en veut parler, il faut luy donner le change, c'est a dire, changer de propos et luy parler des solides vertus et perfections de la vie religieuse, et particulierement de la simplicité de la foy, par laquelle les Saintz ont marché, sans visions ni revelations particulieres quelcomques, se contentans de croire fermement en la revelation de l'Escriture Sainte et de la doctrine apostolique et ecclesiastique, inculquant bien souvent la sentence de Nostre Seigneur: Il y aura plusieurs faiseurs de miracles et plusieurs prophetes ausquelz il dira a la fin du monde: Retires vous de moy, ouvriers d'iniquité; je ne vous connois point. |
19-Oeuvres de Saint Francois de Sales-Tome XIX-Vol.9-Lettres.html |
A019001800 |
Je la fus voir l'autre jour, avec une incroyable consolation de voir une si douce indifference a la mort et a la vie, une patience si suave, et un visage riant parmi une fievre ardente et beaucoup de peines, ne demandant pour toute consolation que de pouvoir faire la Profession avant que de mourir.. |
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A019003190 |
M. le Prevost eut un rude accident de fievre avant hier; mais ce n'a esté qu'une fievre ephemeride, Dieu mercy. |
20-Oeuvres de Saint Francois de Sales-Tome XX-Vol.10-Lettres.html |
A020000538 |
Voyla bien des feux, ma tres chere Fille: la fievre, comme un feu, enflamme vostre cors; le feu, comme une fievre, brusle vostre mayson; mais j'espere que le feu de l'amour celeste occupe tellement vostre cœur, qu'en toutes ces occasions vous dites: Le Seigneur m'a donné ma santé et ma mayson, le Seigneur m'a osté ma santé et ma mayson: ainsy qu'il a pleu au Seigneur il a esté fait; son saint nom soit beni.. |
26-Oeuvres de Saint Francois de Sales-Tome XXVI-Vol.5-Opuscules.html |
A026000628 |
Qu'un Superieur ne doit jamais accorder aucune particularité a un Religieux, si ce n'est avec cette mesme discretion de saint Ignace, et que s'il arrive de leur faire quelque grace, cela ne doit arriver que quand ilz sont dans l'acces de leurs esmotions, comme un peu d'eau dans l'ardeur de la fievre; mais apres, leur faire connoistre que cela nuit a la santé. |
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A026000886 |
XLI.] Le lion ayant mangé un singe, guerit incontinent de sa fievre. |