Rebecca ayant ouy ce qu'Isaac avoit dit à Esau, print un chevreau qu'elle accommoda en guise de venaison, puis le fit porter par Jacob à son pere à fin qu'il eust sa benediction (Dieu ne permit pas qu'elle vinst à Esau).

 Ce que Gedeon fit tout promptement, et ayant tué le chevreau et l'ayant accommodé avec une bonne sauce, print de la farine et fit des tourtes cuites sous la cendre.

 Lors, l'Ange condescendant à son desir, luy dit: Va, prens un chevreau et dresse un sacrifice au Seigneur.

 C'est ainsy qu'il fut offert comme un chevreau rosti.

 En l'ancienne Loy il n'estoit pas si expressement dit que l'on celebrast la Pasque en mangeant un aigneau, que l'on ne peust prendre un chevreau au lieu d'un aigneau, si qu'on se servoit de l'un ou de l'autre.

 Mais en cette Pasque ou en ce sacrifice que celebra Nostre Seigneur au jour de sa Passion, il s'offrit luy mesme non seulement comme un aigneau tout doux, tout benin, gracieux et plein de pureté, mais aussi comme un chevreau qui porte les pechés de son peuple.