07-Oeuvres de Saint Francois de Sales-Tome VII-Vol.1-Sermons.html |
A007002135 |
Il la pratiqua avant tout à l'égard des blasphémateurs, car le blasphème est un crime de lèse-majesté divine; il n'en va pas de même de tout péché. |
08-Oeuvres de Saint Francois de Sales-Tome VIII-Vol.2-Sermons.html |
A008002276 |
Immédiatement avant ces paroles, le Seigneur avait prononcé celles-ci: Je vous le dis, tout péché et tout blasphème sera remis aux hommes, mais le blasphème contre l'Esprit ne sera point remis. |
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A008002286 |
Mais entre tous les péchés contre l'Esprit-Saint, le Sauveur, dans l'Evangile, désigne particulièrement le péché de blasphème, par lequel on attribue au diable les œuvres de l'Esprit-Saint. |
11-Oeuvres de Saint Francois de Sales-Tome XI-Vol.1-Lettres.html |
A011001356 |
Seul, un pauvre ministre insensé ayant lu que vous nommez « heureuse la faute qui nous a valu un tel et si grand Rédempteur, » s'est écrié comme un homme tout à fait stupide et extravagant: « O blasphème! ô athéisme! ô Papisme! » Mais avec toute la modération possible, j'ai, par un tiers, remis à la raison cet effronté, car lui-même n'a pas encore osé en venir aux mains avec moi.. |
23-Oeuvres de Saint Francois de Sales-Tome XXIII-Vol.2-Opuscules.html |
A023000727 |
Nos hérétiques nient qu'en Dieu il y ait une puissance absolue: [73] «L'invention des scolastiques,» dit Calvin, «sur la puissance absolue de Dieu est un exécrable blasphème.» Et ailleurs, il appelle «impossible» ce qui n'a jamais été ou ne sera jamais. |
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A023001004 |
D'où il s'ensuit évidemment que le Christ a été incertain du salut de son âme; car, pour craindre d'une crainte d'appréhension, telle que celle dont parle Calvin, il faut prévoir et soupçonner, comme au moins [130] probable, le mal qu'on craint: qui peut redouter ou craindre un mal dont il se sait certainement garanti? Affirmation, certes, digne de l'esprit et de la subtilité de Calvin: d'un côté, avec une souveraine impudence, il ordonne à chacun de ses disciples d'être très certain de son salut; de l'autre, par un blasphème inouï jusque là, il assure que le Christ était incertain du salut de son âme. |
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A023001382 |
Voici, en effet, ce qu'il écrit de lui-même: «Je haïssais ce mot: Justice de Dieu, que, par suite de l'usage de tous les docteurs, j'avais appris à comprendre philosophiquement de la justice formelle et active de Dieu, par laquelle Dieu est juste et punit les [214] pécheurs et les coupables.» Et peu après: «Je n'aimais pas, bien plus, je haïssais un Dieu juste et punissant les pécheurs, et je m'indignais contre lui en silence; ce qui, si ce n'était un blasphème, était certes un grand murmure.» Et ailleurs, expliquant ce texte de saint Paul: La justice de Dieu est révélée dans l'Evangile, il dit que tous les Docteurs, à l'exception d'Augustin, l'ont interprété dans le sens de justice punissante de Dieu. |